Collection : Nouvelles scènes – domaine Arts de la scène & arts sonores

Éditeur : Les presses du réel

ISBN : 978-2-84066-585-4

Langue : Français

Résumé :

Durant une année, par emails, Jérôme Bel et Boris Charmatz partagent les conceptions et références qui fondent leur travail artistique respectif. Sous la forme d’une étude comparative, ils exposent, tour à tour, leurs points communs et leurs divergences sur la danse et le chorégraphique.

Nombre d'exemplaire: 1

Je suis une école

2009

Ouvrage

+

Éditeur : Les Prairies Ordinaires

ISBN : 9782350960371

Langue : Français

Résumé :

En 2003, le chorégraphe Boris Charmatz et l’Associaiton edna ont mis en place un dispositif de recherche et de création pédagogiques intitulé Bocal. L’enjeu de ce projet nomade et provisoire était de mettre l’école à l’épruevre de l’esthétique et du politique en réunissant une quizaine de personnes de 20 à 30 ans : danseurs, médecin, plasticiens, designers, écrivains, cricassien et musiciens. Tous se sont engagés dans une aventure «sans fin» ; il ne s’agissait pas d’obtenir un diplome, ni de se perfectionner ou d’acquérir de nouvelles techniques, mais de penser l’école comme puissance de création, d’activer son potentiel émancipateur. Dans différents contextes, ils ont conçus leurs outils de formation, questionné les figures du professeur et de l’élève, inventé les modalités de leur enseignement, en résumé, conçu un programme scolaire comme autant d’actes artistiques possibles... Ce projet, qui interrogeait l’institution sans pour autant chercher à fonder un nouveau modèle, a généré un vaste répertoire d’idéees, de débats et de propositions, entre action et utopie, création et enseignement. Sans omettre de souligner les limites que le «réel» pose à toute pratique d’invention collective, «JE SUI SUNE ECOLE» donne à comprendre comment la recherche d’une pédagogie singulière aide à conquérir une autonomie, tout en soulevant une multiplicité d’interrogations. On le voit : en relatant cette expérience inédite, c’est à des questions beaucoup plus larges que se confronte Boris Charmatz. Sont ainsi convoqués Jacques Rancière et son «maitre ignorant», Roland Barthes et le concept d’idiorrythmie, Robert Filliou et Isadore Duncan, mais aussi, de part en part, la politique contemporaine au travers d’une critique de la place de l’art et de l’expérimentation (et donc du possible) dans notre société.

Nombre d'exemplaire: 1