fORMATION
de décembre 2019 à avril 2020

5 ateliers de 18h à 21h

Les 5 ateliers seront menés par Anaïs Loison-Bouvet pour la théorie (1h) et Marion Blondeau pour la pratique (2h).

Le CCN¹ propose cette formation aux enseignant•e•s et toutes personnes en situation de transmission pédagogique (milieu scolaire, animation sociale). Son but est de vous aider à introduire des outils chorégraphiques dans votre pédagogie. La formation sera nourrie d’apports théoriques sur
la pédagogie en danse avec Anaïs Loison-Bouvet et d’ateliers de pratique avec Marion Blondeau, chorégraphe et interprète. Un parcours de spectacles et d’ouvertures publiques est inclus dans la formation.

© CCNO

Objectifs de la formation :


¼ Exercer son regard de spectateur, formuler, énoncer ce que l’on voit.
¼ Pratiquer en atelier des notions fondamentales du champ chorégraphique et s’approprier les outils transmis.
¼ Découvrir, approfondir sa culture chorégraphique : situer dans l’histoire de la danse, repérer les grands courants esthétiques.

Pour cette formation 2019/2020, le CCNO vous propose une session de formation pratique et théorique sur la danse. Les différentes thématiques abordées ont été conçues en lien direct avec la saison danse programmée par la Scène nationale d’Orléans et le CCNO. C’est pourquoi il est nécessaire que chaque participant s’engage assidûment à suivre les deux parcours : spectacles et ateliers.

Les intervenantes :


Marion Blondeau
danseuse et chorégraphe, collabore avec de nombreux artistes principalement autour de la question des femmes. Formée en Tunisie et au Sénégal, elle enseigne dans de nombreux pays, travaillant dans ses ateliers autour de ses expériences « métissées ». Interprète pour Nawal Skandrani, Mithkal Alzghair et Phia Ménard, elle entame en 2016 une formation aux Ballets C de la B, avec Florence Augendre en fascia-pulsologie. En 2017 elle crée son premier solo f’m.

Anaïs Loison-Bouvet
interroge dans ses recherches la manière dont les discours de spécialistes, journalistes, médiateur•rice•s, chercheur•euse•s, régulent l’expérience des spectateur•rice•s d’œuvres de danse contemporaine. Dans sa thèse de doctorat, soutenue en 2018 à l’Université Paris 8 Vincennes — Saint-Denis, elle se concentre en particulier sur un corpus de pièces chorégraphiques considérées au moment de leur apparition sur scène comme « trop violentes » par les expert•e•s de la danse.

Inscription :


Inscription pour la session 2020 – 2021
jusqu’au dimanche 1er novembre 2020
Nombre de participants : 25 maximum
Renseignements auprès du CCNO
Formation payante : 50 €
Parcours spectacles : 50 – 60 € (sous
réserve)

Calendrier :


Jeudi 19 décembre 2019, 19h, au CCNO

Spectacle introductif : Jeux chorégraphiques de Rémy Héritier et Laurent Pichaud
Dispositif pédagogique, spectaculaire et réflexif qui répond à un impératif ludique : risquer de s’entendre parler de danse. Le public est mis au défi d’identifier un style, une esthétique, un auteur, à partir d’extraits dansés, écrits ou inventés pour l’occasion.

Vendredi 31 janvier 2020, 18h à 21h, au CCNO

Atelier : « En musique à l’écoute »
1h de théorie + 2h de pratique
Dans le dictionnaire, la danse est définie comme une suite de geste et de pas effectués au rythme d’une musique. Mais le spectateur qui fréquente les salles de spectacle aujourd’hui sait que la danse contemporaine entretient avec son accompagnement sonore un rapport complexe, fait de silences, de bruits de corps, de dissonances et d’accords bien plus savants…

Mardi 4 février 2020, 20h30, au Théâtre d’Orléans

Spectacle : Fúria de Lia Rodrigues
Fúria est un cri d’espoir, une danse pour tenir debout. Chorégraphe brésilienne luttant depuis quarante ans contre la discrimination, Lia Rodrigues travaille depuis quinze ans dans la favela de Maré, bidonville du centre de Rio de Janeiro où elle s’est installée. Spécialiste d’une danse brute et organique, révélant la force des communautés humaines, elle traduit cette fois la violence de sa société.

Vendredi 7 février 2020, 18h à 21h, au CCNO

Atelier : « Danser le groupe »
1h de théorie + 2h de pratique
Une meute, une compagnie, une communauté, une équipe, une tribu, un collectif, une troupe, une bande… Mettre en scène un groupe d’interprète, c’est explorer le potentiel chorégraphique de leurs rencontres. Pour le spectateur, les œuvres qui explorent et exacerbent ces multiples interactions entre les interprètes peuvent parfois dérouter. Comment les appréhender ?

Mardi 24 mars 2020, 20h30, au Théâtre d’Orléans

Spectacle : Ils n’ont rien vu de Thomas Lebrun
Que reste-t-il de ce qui a disparu ? Pour sa nouvelle création, Thomas Lebrun s’inspire librement de Hiroshima mon amour de Marguerite Duras et Alain Resnais, et pose son regard sur un monde où la rencontre des cultures et des pensées est sans cesse ensevelie sous un bombardement d’images chaotiques.

Vendredi 27 mars 2020, 18h à 21h, au CCNO

Atelier : « Troubler le genre »
1h de théorie + 2h de pratique
Sur le plateau, la ballerine menue porte un tutu. Entre son partenaire, un jeune homme puissant. Elle s’élance vers lui, il la soulève puis la repose au sol, ils miment un baiser. Dans cette scène de ballet classique, la répartition des rôles en fonction des sexes est sans ambiguïté. Examinons comment les chorégraphes contemporains sont venus troubler ces évidences.

Mardi 31 mars ou mercredi 1 avril 2020, 20h30, au Théâtre d’Orléans

Spectacle : ILe Royaume des Ombres/Signe Blanc et Portrait de Frédéric Tavernini de Noé Soulier
Le Royaume des ombres est une série d’expériences sur le vocabulaire de la danse classique. Par des décalages multiples, il s’agit de perturber sa logique interne et de la rendre visible spatialement et temporellement. Signe blanc poursuit la recherche du Royaume des ombres avec le vocabulaire de la pantomime des ballets classiques. En suivant Frédéric Tavernini pas à pas, Noé Soulier dessine une histoire révélant le discours implicite du mouvement. Que devient un danseur qui vieillit ; de quelle somme d’expériences est-il porteur ?

Samedi 4 avril 2020, 15h à 18h, au CCNO

Atelier : « De la reprise à l’évocation »
1h de théorie + 2h de pratique
Chaque œuvre est unique. Elle est aussi traversée par le souvenir d’autres œuvres qui l’ont précédé et qui hantent la mémoire du spectateur qui regarde ; colorent le geste de l’interprète ; inspirent les désirs de création du chorégraphe… Nombreuses sont les citations, les hommages, les évocations de ces œuvres disparues sur les scènes actuelles. Tentons de les identifier.

Jeudi 9 avril 2020, 18h à 21h, au CCNO

Atelier : Synthèse et expérimentation
1h de théorie + 2h de pratique
Melting-pot et bilan dans un espace performatif